• L’ancien chef du gouvernement se présentait dans la deuxième circonscription de Paris après l’invalidation du sortant Renaissance.
  • Il est arrivé en tête au premier tour ce dimanche 21 septembre devant la candidate socialiste, l’ex-ministre des Sports Frédérique Bredin.

Michel Barnier fait la course en tête. D’après nos confrères du Figaro et du Parisien, l’ancien Premier ministre LR a recueilli plus de 45% des suffrages dans la deuxième circonscription de Paris, remise en jeu après l’invalidation du député macroniste Jean Laussucq par le Conseil constitutionnel. Un score confirmé par l’intéressé en fin de soirée.

Son adversaire, l’ancienne ministre des Sports socialiste Frédérique Bredin, arriverait en seconde position avec plus de 31% des suffrages. Les deux favoris, qui se retrouveront au second tour dimanche prochain, devancent le candidat RN Thierry Mariani et la candidate de Reconquête Hilaire Bouyé. La participation n’aurait pas dépassé les 26%.

Le seul député LR de la capitale ?

« Les électeurs de la deuxième circonscription de Paris ont placé Michel Barnier très largement en tête du premier tour de l’élection législative partielle », s’est félicité sur le réseau X le président des Républicains, le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau. Le président du groupe LR à l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, lui a pour sa part adressé ses « félicitations ».

Le Premier ministre le plus éphémère de la Vᵉ République apparaît désormais bien placé pour devenir le seul député LR de la capitale, dont les 18 circonscriptions sont partagées depuis 2022 entre la gauche et les macronistes. Si Renaissance a consenti à le soutenir dans cette circonscription qu’elle tenait pourtant depuis huit ans, sa décision de prendre comme suppléante la maire du Vᵉ arrondissement Florence Berthout, membre du parti Horizons, a passablement irrité le parti présidentiel.

Michel Barnier, 74 ans, avait en outre dû affronter le courroux de la maire LR du 7e arrondissement, Rachida Dati, qui avait menacé de se présenter face à lui, le soupçonnant d’avoir des ambitions municipales et lui reprochant son manque d’ancrage parisien. L’ancien élu de Savoie avait assuré vivre « depuis douze ans » dans cette circonscription des beaux quartiers de la rive gauche de la capitale, qui longe la Seine du jardin du Luxembourg à la Tour Eiffel.

J.V.

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