- La ministre de la Culture ne se présentera finalement pas contre Michel Barnier à l’élection législative partielle à Paris.
- En contrepartie, le parti Les Républicains devrait acter jeudi soir l’investiture de Rachida Dati pour les municipales 2026 dans la capitale.
Le duel fratricide entre Michel Barnier et Rachida Dati n’aura pas lieu. Alors que le parti Les Républicains avait investi l’ancien Premier ministre le 28 juillet dernier, la ministre de la Culture avait annoncé dans la foulée maintenir sa candidature pour l’élection législative partielle prévue les 21 et 28 septembre à Paris. Rachida Dati a finalement renoncé à se présenter dans la 2e circonscription de la capitale, selon les informations du service politique de TF1-LCI.
Rachida Dati sera investie pour la mairie de Paris
En contrepartie, le parti s’apprête à désigner officiellement la ministre comme candidate à la mairie de Paris en 2026. Cet accord sera entériné par la commission nationale d’investiture qui se réunit jeudi 28 août à 19h15, sauf nouveau coup de théâtre, selon des sources concordantes au sein des Républicains auprès de TF1-LCI.
Rachida Dati renonce à être candidate face à Michel Barnier aux législatives partielles à Paris. Son parti actera son investiture pour les municipales 2026 dans la capitale. Sauf nouveau coup de théâtre, l’accord sera entériné demain à 19h15 (sources concordantes à @TF1Info ) — Léonard Attal (@leonardattal) August 27, 2025
Rachida Dati a pourtant réitéré le week-end dernier son intention de maintenir sa candidature dans un entretien à La Tribune Dimanche
. « L’élection législative qui aura lieu dans ma circonscription des 5ᵉ, 6ᵉ et 7ᵉ arrondissements sera la première étape du rassemblement et de la dynamique de victoire à Paris »
, a encore martelé la maire LR du 7e arrondissement de la capitale, malgré les poursuites judiciaires qui pèsent sur elle.
En retirant sa candidature, Rachida Dati laisse Michel Barnier, dont elle avait pourtant qualifié la candidature d’« instrumentalisée »
, se présenter seul dans la 2e circonscription de Paris, où l’élection du député macroniste Jean Laussucq a été invalidée en juillet par le Conseil constitutionnel pour irrégularités dans ses comptes de campagne.