
Michel Barnier s’apprête donc à revenir sur les lieux de sa chute. Faut-il s’inquiéter de cet élan de masochisme ? Censuré le 4 décembre 2024, l’éphémère premier ministre (septembre-décembre 2024) répond par l’ironie. « J’ai trouvé cette Assemblée nationale très stimulante », confie-t-il.
A 74 ans, la retraite n’est pas d’actualité. Sauf énorme surprise, M. Barnier doit devenir dimanche le nouveau député de la 2ᵉ circonscription de Paris (qui englobe le 5e arrondissement et une partie du 6e et du 7e) à l’issue du second tour de la législative partielle. Au premier, le candidat Les Républicains (LR) avait devancé sa rivale socialiste, Frédérique Bredin, de près de 14 points. « Vouloir devenir député, c’est pour lui une manière de retourner au combat », salue un de ses proches, Antoine Vermorel-Marques, député LR de la Loire.
Sur le papier, l’affaire paraît bien engagée. Mais la faible participation (26 %) a chagriné le favori. Alors M. Barnier bat le pavé mouillé, mercredi 24 septembre, entre le Jardin des plantes et la place Monge. « L’avantage avec moi, c’est que comme j’ai un certain parcours, vous pouvez vérifier ce que j’ai fait », dit-il au client d’un café près de la place de l’Emir-Abdelkader.
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