À trois jours du second tour des législatives, sur le terrain, le climat se tend.
Des incidents ont eu lieu dans plusieurs communes.
Des injures, et même des coups, même s’il n’est pas certain que tous aient un lien direct avec le scrutin.

Suivez la couverture complète

Élections législatives 2024

Sur des images capturées au soir de ce mercredi 3 juillet, visibles dans le reportage en tête de cet article, Virginie Lanlo, la suppléante de Prisca Thevenot, est assise à terre, blessée à la tête. Quelques minutes plus tôt, une vingtaine de personnes auraient violemment pris à partie la porte-parole du gouvernement et son équipe de campagne. De retour sur le terrain dans l’après-midi de ce jeudi 4 juillet, elle décrit une agression rapide et très violente :  « J’ai une grosse pensée pour un militant qui est encore hospitalisé. Je ne vais pas vous cacher qu’on est encore un peu choqués par la violence de ce qu’il s’est passé. » Quatre personnes, dont trois mineurs, ont été placés en garde à vue.

Une agression tout de suite condamnée par la candidate du Nouveau Front populaire opposée à Prisca Thevenot pour le second tour, Salomé Nicolas-Chavance, qui assure que « la violence n’a pas sa place dans notre démocratie.« 

« Certaines femmes candidates sont attaquées »

Les résultats des élections législatives dans votre circonscription et votre ville

Depuis plusieurs jours, de vives tensions ont éclaté sur le terrain, le plus souvent lors d’opérations de tractage ou d’affichage. Jeudi matin, l’adjoint au maire de La Tronche, en banlieue de Grenoble, a été frappé au visage alors qu’il collait des affiches de campagne ou encore, il y a deux jours, Marie Dauchy, candidate Rassemblement national en Savoie. Elle aurait été injuriée et menacée de mort alors qu’elle distribuait des tracts sur un marché.

« Je note que certaines femmes candidates sont attaquées, nous avons nous-mêmes un certain nombre de femmes candidates qui ont dû arrêter leur campagne », a réagi Marine Le Pen. 

Des violences rapportées par tous les partis dans cette campagne express. Il y a deux semaines, c’est un militant écologiste qui a été agressé à Bordeaux. « Parmi les consignes qu’on nous donne, il y a le fait d’éviter d’être seul lors d’une opération de tractage, de porte-à-porte ou de collage le soir », témoigne Céline Papin, candidate Les Écologistes en Gironde. 


La rédaction de TF1 | Reportage Antoine Bourdarias, Matthieu Desmoulins, Christophe Buisine

Partager
Exit mobile version