Les candidats aux législatives anticipées n’ont plus que quelques heures pour s’inscrire.
La constitution des dossiers a dû se faire dans des temps record après les investitures.
TF1 a suivi plusieurs candidats, sortants ou novices, dans ce contre-la-montre effréné.

Suivez la couverture complète

Élections législatives 2024

C’est une course contre-la-montre qui s’est engagée depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron il y a moins d’une semaine. Les équipes de TF1 ont suivi plusieurs candidats tout juste investis par leurs partis respectifs, qui doivent absolument faire valider leur inscription avant ce soir à minuit. « Le nombre de documents est normal, mais le problème ce sont les délais, on n’a jamais vu une élection organisée comme ça en 15 jours », estime Hadrien Clouet (LFI), investi dans la 1ʳᵉ circonscription de Haute-Garonne, sous les couleurs du Nouveau Front populaire. 

J’apprends, petit à petit, ça se fait, mais c’est un bon numéro d’équilibriste

Philippe Maury, candidat « Résistons » en Haute-Garonne

Si lui est le député sortant, habitué à la fréquentation de la préfecture de Toulouse, c’est une épreuve encore plus ardue pour ceux qui se présentent pour la première fois, comme Philippe Maury, investi par le mouvement de Jean Lassalle « Résistons! » dans le même département. « J’apprends, petit à petit », sourit-il devant la caméra de TF1, « ça se fait, mais c’est un bon numéro d’équilibriste ».

À Bordeaux, Fabrice Moretti (MoDem) arrive en scooter à la préfecture pour faire enregistrer sa candidature dès ce matin. « Il faut le remettre avant 18h ce soir, mais comme on a beaucoup, beaucoup de choses à faire, je prends un peu de marge au cas où », souffle-t-il avant de filer en direction des bureaux. « Le Graal, c’est ça, c’est-à-dire un récépissé provisoire », nous explique-t-il en nous montrant un formulaire de format A4.

À Lyon, comme partout en France, les préfectures sont restées ouvertes ce dimanche pour enregistrer les dernières candidatures. À Nanterre, le candidat « Reconquête » Rémi Carillon regrette ces élections précipitées. « Des gens avaient prévu de partir en weekend », peste-t-il, « donc on s’est retrouvé devant des impossibilités, on avait les candidats et les suppléants, mais ils ne pouvaient pas venir ». Il ne reste que quelques heures aux derniers retardataires pour déposer leurs dossiers, avant le début effectif d’une campagne express.


Frédéric SENNEVILLE | Reportage : T. Petit, T. Vartanian, C. Gerbelot

Partager
Exit mobile version