Pour faire barrage au RN, 200 candidats arrivés en deuxième position se sont déjà désistés.
C’est le cas dans la Sarthe, où la candidate macroniste a jeté l’éponge dans la 4e circonscription.
Le nombre de possibles triangulaires chute et le scénario d’une majorité absolue pour le RN s’éloigne.
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Élections législatives 2024
Dans la Sarthe, front commun contre Marie-Caroline Le Pen, la sœur de Marine Le Pen. Mais pour la candidate du camp présidentiel, Sylvie Cazenave-Péré, la décision n’a pas été facile. Dimanche soir, elle est arrivée en troisième position, à 35 voix seulement du Nouveau Front populaire. Elle a finalement décidé de se retirer pour faire barrage au RN. Une décision saluée mardi par la candidate de la gauche, Élise Leboucher : « Je l’aurais fait sans hésiter si j’avais été troisième. Je comprends qu’elle ait pris le temps, en effet il y avait peu d’écart, donc il fallait regarder les choses tranquillement. Mais je salue son geste républicain et son désistement. »
« Mélange des genres »
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Arrivée en tête au premier tour, Marie-Caroline Le Pen ne nous pas répondu ce mardi. Elle déclarait dimanche soir : « Nous pensons bien sûr que Jordan Bardella peut avoir et doit avoir une majorité absolue pour pouvoir gouverner. Nous allons nous y employer en faisant campagne pour le 2e tour en essayant de gagner le maximum de circonscriptions ».
Dans un communiqué, la candidate de la majorité présidentielle dit, elle, avoir confiance en ses électeurs pour voter « selon leur cœur ».
La quatrième circonscription de la Sarthe est loin d’être un cas isolé. Ce mardi après-midi, 200 candidats se sont désistés, dont 122 du Nouveau Front populaire et 70 d’ensemble. À ce stade, il y aurait donc 111 triangulaires et trois quadrangulaires. Un front républicain qui se constitue, cela inquiète-t-il le Rassemblement national ? « Ce mélange des genres entre M. Mélenchon et M. Macron choque beaucoup d’électeurs, et je pense que ça fait un effet inverse », assure Louis Aliot (RN).
