Lyes Louffok (NFP, 28,33%) et Camille Galliard-Minier (Ensemble!, 26,57%) se sont qualifiés dimanche pour le second tour des élections législatives partielles de la première circonscription de l’Isère.
Pour rappel, le scrutin, marqué par une très faible participation, était organisé à la suite de la démission du député LFI Hugo Prevost, accusé de violences sexuelles et sexistes.
Dans un mouchoir de poche. Au coude à coude dans les urnes, Lyes Louffok (28,33%) et Camille Galliard-Minier (26,57%) ont dominé dimanche le premier tour des élections législatives partielles de la première circonscription de l’Isère. Ils ont nettement devancé la candidate LR Nathalie Béranger (16,77%). Un duel entre le jeune militant des droits de l’enfant (NFP) et l’ancienne avocate du barreau de Lyon (Ensemble!) aura donc lieu lors du second tour, prévu dimanche 19 janvier.
« C’est un symbole fort que les électeurs et les électrices ont envoyé » : « ils ont plébiscité le seul programme qui est cohérent et constant face à la macronie », se félicite Lyes Louffok auprès de l’AFP. « Il est temps que la case sociale et environnementale cesse », affirme encore le candidat de 30 ans. De son côté, Camille Galliard-Minier assure qu’il y aura un « choix très clair » à faire « entre (s)a candidature et celle de M. Louffok ». « Ma candidature est celle du dialogue, elle s’inscrit dans une démarche de responsabilité, de rassemblement », tandis que celle de son rival « s’inscrit dans une démarche de déstabilisation permanente », met-elle en avant.
Nous sommes en tête du premier tour avec 28% des voix ! Merci à toutes et tous pour votre confiance. Ce dimanche 19 janvier, ensemble, nous enverrons un message fort à Emmanuel Macron : il est temps que la casse sociale et environnementale cesse. La mobilisation continue 🔥 pic.twitter.com/lCntXwPZjH — Lyes Louffok (@LyesLouffok) January 12, 2025
L’un des principaux enseignements de ce scrutin est une participation en berne, à 35,86 % pour ce premier tour, contre 75,86 % en juin dernier. Dans le détail, Lyes Louffok l’a largement emporté à Grenoble (40,95 %), ville très marquée à gauche, tandis que sa concurrente, suppléante d’Olivier Véran à l’Assemblée lors de son passage au gouvernement, a davantage convaincu dans les autres communes.
Pour rappel, ce vote a été provoqué par la démission, en octobre dernier, de Hugo Prevost (LFI), accusé de violences sexuelles et sexistes. Ce dernier avait battu l’ancien ministre de la Santé à la faveur d’une triangulaire avec un candidat ciottiste.
