Lucie Castets a annoncé vendredi renoncer à se présenter aux élections législatives partielles en Isère.
La candidate du NFP pour Matignon estime que « les conditions n’ont pas été réunies ».

Lucie Castets jette l’éponge. Pressentie pour représenter la gauche lors des élections législatives partielles organisées dans la 1ʳᵉ circonscription de l’Isère, la candidate du Nouveau Front populaire (NFP) pour Matignon ne se présentera finalement pas à ce scrutin. « Je n’y vais pas. Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies pour cette partielle », déclare-t-elle vendredi à l’AFP. « Ce qui m’a été proposé ne me permettait pas, selon moi, de continuer à agir comme trait d’union de la gauche », ajoute-t-elle. 

Néanmoins, « la personne importe peu et (qu’il) faut tout faire pour que la gauche gagne de nouveau cette circonscription » à cheval sur Grenoble et une partie de sa banlieue nord, assène la haute fonctionnaire de 37 ans. En l’occurrence, la fédération de l’Isère du Parti Socialiste a annoncé l’investiture d’Amandine Germain, consécutive à une consultation interne. La formation avait indiqué, quelques heures plus tôt, que « dans l’hypothèse où Lucie Castets devait finalement être la représentante de toutes les composantes du NFP, le Parti socialiste et sa candidate se mettraient évidemment à sa disposition pour l’accompagner et mener cette campagne difficile ». Il n’en sera finalement rien. 

Selon l’AFP, Lucie Castets ne souhaitait pas siéger au sein du groupe LFI à l’Assemblée nationale. Le parti de Jean-Luc Mélenchon en faisait au contraire une condition non négociable pour lui accorder l’investiture et briguer le siège laissé vacant par la démission d’Hugo Prévost, accablé par des accusations de « faits graves à caractère sexuel ». 


M.G avec AFP

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