Le second tour des élections législatives aura lieu dimanche 7 juillet.
D’ici là, plusieurs candidats qualifiés devront faire des choix dans leur circonscription : se désister ou participer à une triangulaire.
Ils ont jusqu’à mardi 18h pour acter leur décision.

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Élections législatives 2024

Se désister ou participer à une triangulaire ? Un choix que plusieurs candidats à la députation vont devoir faire dans les heures qui viennent, alors que le second tour des élections législatives se déroulera dimanche 7 juillet. Selon le Code électoral, un candidat peut en effet accéder au second tour s’il a obtenu un nombre de voix au moins égal à 12,5% du nombre d’électeurs inscrits au sein de la circonscription. La liste officielle de ces qualifiés est publiée ce lundi 1er juillet par la commission de recensement général des votes. Ce n’est qu’à partir de cette publication officielle que les candidats pourront ensuite confirmer, ou non, leur participation au second tour. 

Et pour cela, ils ont un délai imparti : ceux admis au second tour doivent déposer un nouveau formulaire de candidature avant mardi 2 juillet 18h. Un document à déposer à la préfecture, selon les horaires d’ouverture : lundi entre 14h et 19h et mardi entre 9h et 13h puis à partir de 14h avec une clôture des inscriptions à 18h.

Des divisions sur les désistements

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Au total, 306 circonscriptions pourraient être concernées par des triangulaires, un record. La 8e circonscription du Finistère pourrait même être le théâtre d’une rare quadrangulaire. Des chiffres qui devraient toutefois être bien plus bas mardi soir, avec plusieurs désistements qui devraient être annoncés pour faire barrage au Rassemblement national. À gauche, les états-majors des Écologistes, du Parti socialiste et du Parti communiste ont déjà appelé au retrait du candidat arrivé en troisième position lors du 1er tour. Mais si le choix du Nouveau Front Populaire semble être clair, la France insoumise a précisé de son côté, par la voix de Jean-Luc Mélenchon, que cette consigne ne vaudra que là où le RN est « arrivé en tête »

Manuel Bompard a ainsi indiqué que La France insoumise ne se retirerait pas par exemple dans la circonscription de Gérald Darmanin qui devance d’une courte tête le parti à la flamme. En gage de bonne volonté, le candidat insoumis de la 6e circonscription du Calvados a, lui, annoncé son retrait au profit de l’ex-Première ministre Elisabeth Borne. « Nous allons la sauver », a même affirmé le patron du PS Olivier Faure.

De son côté, si le camp présidentiel a lancé un appel à un « front républicain » pour faire barrage à l’extrême droite et ses alliés, dans les faits les choix restent divisés. Arrivées en troisième position, les ministres-candidates Sabrina Agresti-Roubache et Marie Guévenoux ont choisi de se désister. Et plusieurs candidats Renaissance ont déjà annoncé leur retrait, comme le député sortant Jean-Pierre Pont (Pas-de-Calais) qui a appelé à « battre le RN ». Mais quelques représentants de l’ex-majorité, à l’instar de la ministre déléguée chargée des Collectivités Dominique Faure, refusent de se retirer, estimant qu’ils ont davantage de réserves de voix que la gauche pour battre le Rassemblement national.


A.B.

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