Guillaume Prévost, secrétaire général de l’enseignement catholique, à Paris, le 27 juillet 2025.

Les évêques catholiques l’avaient choisi, entre autres, parce qu’il était rompu aux arcanes du ministère de l’éducation nationale. Peut-être qu’avec lui à la tête de l’enseignement catholique, s’étaient-ils dit, les rapports avec les autorités seraient fluides et apaisés, après plusieurs mois de défiance à l’égard d’un système touché par des scandales de violences sexuelles et ce qui a été perçu comme des atteintes à la laïcité. Pourtant, dès son entrée en fonctions, Guillaume Prévost, nouveau secrétaire général de l’enseignement catholique, désigné en avril par l’épiscopat français, a réussi à tendre la maison dont il est issu.

Lors de sa conférence de rentrée, le 23 septembre, alors qu’il venait juste de prendre ses fonctions, le responsable avait ainsi affirmé sans détour qu’il fallait « redonner clairement le droit à une enseignante de faire une prière le matin avec ses élèves, parce que c’est le cœur du projet » catholique.

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