Un élevage porcin, à Confrançon (Ain), le 24 novembre 2022.

Après un été marqué par de nouvelles proliférations d’algues vertes sur le littoral breton, ainsi que par les 2 millions de signataires de la pétition contre la loi Duplomb, texte qui défend l’intensification agricole, la Fondation pour la nature et l’homme (FNH) ausculte le modèle de l’élevage français de porcs dans un rapport publié lundi 6 octobre. Cette étude, menée avec le bureau d’études Basic, chiffre les coûts sociaux et environnementaux de l’élevage porcin en France. Le tableau dressé est inquiétant : la filière est très inégalitaire, perd des emplois et génère des impacts sur la santé et l’environnement évalués à 2 milliards d’euros chaque année.

« Notre idée n’est évidemment pas de casser une filière, mais de poser un diagnostic, a expliqué Thomas Uthayakumar, directeur des programmes de la FNH, lors d’une présentation de ces travaux à l’Assemblée nationale. La question c’est comment faire d’une filière un atout, plutôt qu’un fardeau collectif. Car aujourd’hui, quand on achète du jambon, on le paie trois fois : au moment de l’achat, puis par le biais des impôts et enfin de la Sécurité sociale. »

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