L’ancien patron de Renault et futur directeur général du groupe Kering, Luca de Meo, au salon VivaTech, à Paris, le 11 juin 2025.

Bienvenue dans le monde de luxe. Pour accueillir Luca de Meo, l’ancien patron de Renault, à sa direction générale, le groupe de luxe Kering lui fait un pont d’or. Lors de l’assemblée générale extraordinaire qui se tiendra le 9 septembre, il est proposé aux actionnaires de lui décerner un bonus de 20 millions d’euros – une manière généreuse de compenser les actions Renault auxquelles il a renoncé en quittant son ancien employeur.

Ces 20 millions d’euros lui seront versés pour trois quarts en cash et pour un quart en actions Kering. Par ailleurs, une rémunération annuelle fixe de 2,2 millions d’euros et une rémunération annuelle variable cible de 4,84 millions d’euros, pouvant atteindre 6,6 millions d’euros « en cas de surperformance », sont prévues, indique la brochure de convocation à l’assemblée générale. A ces 8,8 millions d’euros de revenus s’ajoutera une « rémunération variable long terme, en actions de performance, de 150 % de sa rémunération annuelle, fixe et variable », qui peut donc dépasser 13 millions d’euros, versée sous forme d’actions.

Luca de Meo doit prendre ses fonctions le 15 septembre. Pour l’année 2025 entamée, la société, détenue à 42,3 % par la famille Pinault, précise qu’il sera payé 650 959 euros bruts en fixe et qu’il aura droit à une rémunération variable prédéfinie de 1,21 million d’euros. Cela correspond, selon la brochure de convocation à l’assemblée générale, à des « objectifs spécifiques et stratégiques de nature qualitative : réussite de la prise de fonctions, état d’avancement du plan stratégique ».

Il vous reste 65.05% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager
Exit mobile version