Vladimir Poutine pense aborder son entretien téléphonique avec Donald Trump en ayant l’avantage, rapporte l’agence Bloomberg
Le président russe, Vladimir Poutine, croit aborder l’entretien téléphonique prévu lundi avec le président américain, Donald Trump, en position de force, rapporte l’agence Bloomberg, lundi. Il estime que ses forces peuvent percer les défenses de l’Ukraine d’ici à la fin de l’année et prendre le contrôle total de quatre régions qu’il revendique, à rebours des évaluations menées par les services occidentaux.
« Malheureusement, là où nous en sommes dans la guerre, on ne voit pas de fortes incitations pour la Russie à accepter un cessez-le-feu », résumait Michael Kofman, chercheur à la Carnegie Endowment, lors d’une conférence à Tallinn, en Estonie, dimanche, note Bloomberg.
Sergueï Markov, un politologue russe qui a des liens étroits avec le Kremlin, explique que « [Vladimir] Poutine ne cherche pas un effondrement des pourparlers. Il essaie de manœuvrer pour que ces négociations se poursuivent parallèlement à l’offensive militaire. »
Lundi, Andrii Sybiha, le ministre des affaires étrangères ukrainien, a publié un message sur X : « L’Ukraine est tournée vers l’avenir et se concentre sur un cessez-le-feu total et immédiat pour lancer un véritable processus de paix. Au contraire, la Russie se concentre entièrement sur le passé, rejetant le cessez-le-feu et parlant constamment des réunions d’Istanbul de 2022, tentant de formuler les mêmes exigences absurdes qu’il y a trois ans. Moscou doit maintenant comprendre les conséquences de l’entrave au processus de paix. »
