Les réactions de l’échiquier politique français à l’élection du pape
L’ensemble de l’échiquier politique a salué, jeudi, d’une manière ou d’une autre l’élection du nouveau pape. A l’extrême droite, où on n’appréciait guère le discours de défense des migrants du pape François, Marine Le Pen a salué Léon XIV qui a, « dès ses premiers mots, évoqué la paix que le monde attend ». « Que sa parole et son influence portent haut cette ambition, comme le fit son prédécesseur Jean-Paul II », a-t-elle tweeté alors que sa nièce Marion Maréchal a espéré que « l’Esprit Saint guide le pontificat de Léon XIV dans la fidélité à la tradition catholique ».
Le message de Léon XIV « porte l’espérance dont nous avons tant besoin », a jugé le chef des députés Les Républicains Laurent Wauquiez alors que son concurrent à la présidence du parti, le ministre de l’intérieur, Bruno Retaillleau, « s’associe à la joie des catholiques du monde entier et en particulier à celle des. catholiques français ».
Au centre, l’ancien premier ministre, Gabriel Attal, s’est réjoui d’un « nouveau Pape dont les premiers mots furent pour la paix ».
La gauche voyait, elle, des raisons de se réjouir dans un récent tweet de Robert Francis Prevost critique à l’égard du vice-président américain, qui avait effectué une lecture controversée de Saint-Augustin dont le nouveau pape se réclame. « JD Vance a tort : Jésus ne nous demande pas de hiérarchiser notre amour pour les autres », écrivait-il le 3 février.
« Il a l’air pas mal ce nouveau pape », a ainsi commenté la patronne des écologistes Marine Tondelier. Pour autant, elle s’est dite « en colère » car « le conclave masque un carnage » à Gaza. « Au moment où Israël redouble de cruauté en bombardant notamment des enfants (92 morts en 24h), ce génocide à ciel ouvert est totalement absent des JT, qui préfèrent faire leurs choux gras sur la couleur de la fumée de la chapelle Sixtine », a-t-elle dénoncé.
« Un Américain pas trumpiste avec un nom français qui parle espagnol et commence par le mot paix. Pensée amicale pour les chrétiens », a commenté, de son côté, le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon.