La France est actuellement en pleine épidémie de grippe.
L’un des symptômes les plus connues de cette maladie respiratoire infectieuse, c’est la fièvre.
Quand faut-il s’inquiéter ? Vincent Valinducq nous répond dans Bonjour ! La Matinale TF1.

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Bonjour ! La Matinale TF1

La grippe s’est installée partout en France et si le pic n’a pas encore été atteint, le plan blanc a tout de même été déclenché dans plusieurs hôpitaux, car les services sont débordés. La grippe est une infection respiratoire contagieuse caractérisée par de la toux, des douleurs articulaires et musculaires, des frissons et une fièvre élevée. La fièvre est d’ailleurs souvent ce qui inquiète le plus les malades, avec le chiffre toujours plus haut qui s’affiche sur le thermomètre. Vincent Valinducq nous explique d’où vient la fièvre et comment la faire baisser dans Bonjour ! La Matinale TF1 (nouvelle fenêtre).

La fièvre est un mécanisme de défense

La fièvre est un processus normal. Lorsque l’on croise la route d’un virus, d’une bactérie ou d’un parasite, l’organisme se met en position de défense. L’Assurance Maladie rappelle ainsi que « la fièvre est un symptôme, véritable signal qui indique que l’organisme se défend contre un événement particulier« . Cela peut être une infection, une inflammation, une vaccination ou même une poussée dentaire. L’hypothalamus, qui est un peu le thermostat de la maison, va augmenter le chauffage et engager notre système immunitaire. Donc c’est un processus normal. On parle de fièvre lorsque la température corporelle dépasse 38°C et qu’elle est prise chez une personne normalement couverte, non exposée à une atmosphère très chaude.

Quel médicament faut-il privilégier en cas de fièvre ?

Le site de l’Assurance Maladie explique que « dans de nombreux cas, les poussées de fièvre sont bénignes et disparaissent en moins de trois jours« . Néanmoins, pour faire baisser la fièvre, il est préférable de se tourner vers le paracétamol et non vers les anti-inflammatoires. Dans les pharmacies, le paracétamol se trouve notamment dans le Doliprane, le Dafalgan ou l’Efferalgan. On évite l’Advil, le Nurofen ou le Voltaren qui contiennent de l’ibuprofène ou du diclofénac et qui sont des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Ces médicaments peuvent provoquer des douleurs au niveau de l’estomac, mais aussi des complications infectieuses. Par ailleurs, outre la prise de paracétamol, il est important de bien s’hydrater et de ne pas trop se couvrir. Enfin, il faut savoir que le paracétamol n’a pas pour but de supprimer totalement la fièvre, mais d’améliorer la tolérance.

Attention à ne pas abuser du paracétamol

En automédication, la dose maximale autorisée est de trois grammes par jour, c’est-à-dire un gramme, trois fois par jour, toutes les quatre heures. Lorsque vous avez vu un médecin, on peut passer à quatre grammes. En association, lorsqu’on a de la fièvre, il faut penser à beaucoup boire pour compenser les pertes hydriques. Par ailleurs, si le chiffre qui s’affiche sur le thermomètre peut impressionner ou inquiéter, ce qui importe, c’est la durée et la tolérance. En effet, si vous avez 39°C de fièvre, mais que vous supportez bien, que vous êtes plutôt dynamique, que vous avez une vue à peu près normale, que vous continuez à manger et à boire, il n’est pas nécessaire de consulter un médecin. En revanche, si vous avez 38-38,5°C et que vous êtes complètement K.O, il faut consulter immédiatement. De même, pour les personnes âgées de plus de 65 ans ou souffrant de pathologies cardio-respiratoires chroniques, il ne faut pas attendre pour consulter un médecin. Enfin, si un enfant de moins de trois mois a de la fièvre, il faut se rendre aux urgences le plus vite possible.


Sabine BOUCHOUL | Chronique : Vincent VALINDUCQ

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