• François Bayrou a appelé les baby-boomers à « protéger les plus jeunes ».
  • Selon lui, ils devraient être en première ligne après avoir « profité de l’aisance de l’après-guerre ».

François Bayrou a provoqué un tollé en évoquant « le confort des boomers qui considèrent que tout va bien » face à la dette, sur TF1, mercredi 27 août. Certains accusent le Premier ministre d’ériger cette génération d’hommes et de femmes nés entre 1943 et 1968 comme les responsables du surendettement du pays. « Vous déformez ce que j’ai dit », s’est défendu François Bayrou en marge de la rentrée du Medef, jeudi 28 août. 

« Qu’est-ce que je dis ? Je dis que ceux-là qui ont profité de l’aisance de l’après-guerre, qui ont travaillé beaucoup, mais qui ont profité de cet élan-là, ils devraient être aujourd’hui les premiers, à mes côtés, pour qu’on baisse la dette et pour que ça ne soit pas les plus jeunes qui soient obligés de la payer », s’est-il expliqué. « Je trouve qu’il y a quelque chose d’immoral qu’une génération ne pense pas à la génération suivante, qu’elle lui impose, sans le lui dire, la charge d’avoir à payer pendant des décennies les facilités que nous avons rencontrées », a-t-il ajouté. 

« On ne peut pas redresser le pays si tout le monde, ou si en tout cas une partie importante, ne décide pas d’y participer », poursuit-il. Ainsi, « les parents et les grands-parents devraient être en première ligne […] pour protéger les plus jeunes », martèle le Premier ministre. Pour faire face à la dette, François Bayrou demande ainsi des efforts à tous. « Je ne voulais pas cibler les retraités », conclut-il.

Emma ALLAMAND

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