Alors que plusieurs pays européens ont récemment revu les conditions de leur service militaire face à la montée des tensions sur le continent, Emmanuel Macron s’apprête, lui aussi, à ouvrir ce chantier. Le président devrait dévoiler les contours d’un service national volontaire lors d’un déplacement auprès des bataillons d’infanterie de montagne à Varces (Isère), le jeudi 27 novembre. Il s’agirait de dix mois de formation pour des jeunes volontaires contre une rémunération située entre 900 et 1 000 euros, afin de constituer une réserve opérationnelle.
Ces annonces du président de la République interviennent à la suite des déclarations polémiques du chef d’état-major des armées, qui a prévenu, le 18 novembre, que la France devait se préparer à « accepter de perdre ses enfants » en cas d’affrontement avec la Russie. Si le général Mandon a ensuite modéré ses propos, en précisant qu’il voulait simplement « alerter » les Français au moment où « le contexte se dégrade rapidement », sa sortie a suscité des interrogations sur un scénario qui paraissait jusqu’alors impensable : la mobilisation des Français pour un conflit armé.
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