Un drone de fabrication chinoise de la marque DJI, à Los Angeles, en septembre 2019.

Au Sahel, la guerre des drones prend une ampleur sans précédent. Un rapport du Policy Center for the New South, un institut de recherche marocain, publié le 14 juillet, met en lumière l’intensification des attaques de ces engins menées par les groupes armés de la région, notamment le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).

L’institut recense plus de 30 attaques confirmées impliquant des drones depuis septembre 2023, dont 82 % (soit 24 attaques) ont été concentrées entre mars et juin 2025. Parmi elles, l’assaut contre la base militaire malienne de Boulikessi, le 1er juin, où le GSIM a utilisé des drones pour larguer des explosifs et a revendiqué avoir tué plus de 100 soldats maliens.

Ces appareils, dont l’usage était jusque-là limité à la surveillance, à la reconnaissance et au renseignement, ont évolué pour devenir des armes capables de mener des frappes directes. En septembre 2023, le rapport indique que « le GSIM a conduit sa première attaque armée par drone, larguant deux engins explosifs improvisés sur des positions de Dan Na Ambassagou [une milice dogon qui combat les groupes djihadistes], à Bandiagara », dans la région de Mopti, au centre du Mali.

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