Pompes à pétrole à l’extérieur d’Almetyevsk, dans la République du Tatarstan, Russie, le 14 juillet 2025.

En 2015, quelque 200 pays adoptaient l’accord de Paris sur le climat, dont l’objectif le plus ambitieux est de limiter le réchauffement à 1,5 °C d’ici à 2100, par rapport à l’époque préindustrielle.

Dix ans plus tard, les principaux Etats producteurs d’hydrocarbures prévoient de mettre sur le marché, d’ici à 2030, plus du double de la quantité de combustibles fossiles compatible avec cet accord. Tel est le constat dressé par le « Production Gap Report » publié lundi 22 septembre, moins de deux mois avant l’ouverture de la 30e conférence mondiale pour le climat (COP30) à Belem, au Brésil.

Ce rapport, réalisé depuis 2019 par le Stockholm Energy Institute (SEI), Climate Analytics et l’International Institute for Sustainable Development, mesure l’écart entre la production globale de charbon, de pétrole et de gaz prévue par les Etats et celle permettant de contenir la crise climatique. Pour effectuer ce calcul, les chercheurs analysent les feuilles de route énergétiques d’une vingtaine de pays représentant à eux seuls plus de 80 % de la production totale de fossiles (Australie, Brésil, Canada, Chine, Colombie, Allemagne, Inde, Indonésie, Kazakhstan, Koweït, Mexique, Nigeria, Norvège, Qatar, Russie, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Royaume-Uni et Etats-Unis).

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