
Un vent nouveau souffle sur les relations entre les Etats-Unis et le Mali, le Burkina Faso et le Niger, qui s’étaient distendues après la série de coups d’Etat entre 2020 et 2023. En témoigne la visite de trois jours à Bamako, début juillet, de Rudolph Atallah, directeur adjoint pour la lutte contre le terrorisme au Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, venu promouvoir une coopération militaire mais aussi économique entre les deux pays.
« Nous avons des équipements adéquats, des connaissances et des forces pour faire face à la menace terroriste. Si le Mali décide de travailler avec nous, on saura comment faire », a promis l’émissaire du président américain, Donald Trump, au ministre malien des affaires étrangères, Abdoulaye Diop.
Quelques jours plus tard, le 22 juillet, au terme d’une tournée dans ces trois pays qui ont formé l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et se sont rapprochés de la Russie au détriment de leurs partenaires occidentaux, William B. Stevens, sous-secrétaire d’Etat adjoint pour l’Afrique de l’Ouest, déclarait pour sa part que « ce serait une aubaine pour les Etats-Unis de travailler avec le Mali », envisageant notamment, comme piste dans la lutte contre les groupes djihadistes, d’« empêcher les terroristes d’avoir accès à des sources de financement » et de « bloquer leurs avoirs dans des banques ».
Il vous reste 74.53% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.