Le ministre de la santé américain, Robert Kennedy Jr, à Washington, le 31 juillet 2025.

L’administration américaine mène bataille contre l’ARN messager, en dépit des recherches prometteuses menées pour diverses pathologies. Cette technologie avait été propulsée sur le devant de la scène lors de la pandémie de Covid-19, au cours de laquelle elle a permis la commercialisation rapide de vaccins efficaces.

Loin du temps où Donald Trump, en décembre 2020 – à la fin de son premier mandat à la Maison Blanche –, louait l’efficacité et la rapidité de développement de cette technologie qu’il qualifiait de « miracle des temps modernes », le ministre de la santé américain, Robert Kennedy Jr, a mené, mardi 5 août, une attaque en règle contre celle-ci.

Connu pour son « vaccino-scepticisme », il a annoncé l’arrêt des financements des projets liés à la recherche et au développement de vaccins à ARN messager soutenus par l’Autorité américaine pour la recherche et le développement biomédical (Barda), l’agence gouvernementale de préparation aux situations d’urgence de santé publique et aux menaces pandémiques.

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« Nous avons examiné les données scientifiques, écouté les experts, nous agissons », a déclaré M. Kennedy dans un communiqué, estimant que « les données montrent que ces vaccins ne protègent pas efficacement contre les infections des voies respiratoires supérieures comme le Covid-19 et la grippe ». Dans une vidéo publiée sur le réseau social X, ce dernier affirme même que « la technologie de l’ARN messager présente plus de risques que d’avantages pour ces virus respiratoires ».

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