Un violent incendie a ravagé mercredi soir des maisons en bois au dernier étage d’un immeuble tertiaire à Lille, entraînant l’évacuation de 200 personnes.
Il n’a pas fait de victime, selon le maire de la ville Arnaud Deslandes.
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Le 13H
Les pompiers étaient encore en action ce jeudi matin. Ils ont passé toute la nuit à combattre les flammes. Mercredi, ils avaient été alertés vers 19 heures pour un feu généralisé au quatrième et dernier étage d’un immeuble situé sur un boulevard périphérique du centre-ville de Lille. Environ 200 personnes ont été évacuées dans la soirée, en raison des fumées ou du risque de propagation. Trois habitations sont totalement détruites. Samuelle habite l’une d’elles, elle a tout perdu : « Les flammes sont montées à 3 mètres en 3 minutes », dit-elle, en larmes. « On était avec cinq enfants. On a essayé de sonner, d’appeler. Il n’y a personne qui répondait. Pas d’extincteur, pas d’alerte… On a dû passer par le parapet et descendre sur la corniche avec les enfants. »
Il est 19 heures mercredi soir, lorsqu’un violent incendie se propage au dernier étage de cet immeuble. Sur les images que l’on voit dans le sujet en tête de cet article, des habitants paniqués tentent d’échapper aux flammes en passant par leur balcon. Malgré la présence d’une centaine de sapeurs-pompiers, le feu est très difficile à maîtriser, en cause des conditions particulièrement défavorables : « Le bois plus le vent active les flammes et ça a tendance à reprendre. Même quand on a pensé éteint, ça reprend derrière », précise à notre caméra le lieutenant-colonel Benoît Martin, chef de site auprès du Sdis (service départemental d’incendie et de secours) du Nord.
« Je suis inquiet »
François, responsable dans l’informatique, travaille au 3ᵉ étage de cet immeuble, juste en dessous du sinistre. Ses bureaux n’ont pas été touchés par les flammes, mais il craint d’importants dégâts dans ses locaux : « Je suis inquiet. Notre outil de travail est là. Mais pour la suite de mes collègues, de tout ce qu’on est en train de faire comme activité, ça me paraît un peu compromis pour les jours qui vont suivre. »
Les pompiers du Nord ont indiqué être occupés jeudi matin par le déblayage et l’épuisement de l’eau dans l’immeuble. À cette heure, aucune victime n’est à déplorer. Mais les travaux de recherche des sapeurs-pompiers sont toujours en cours. Sur les dix maisons en bardage de bois construites en haut de cet immeuble, cinq ont brûlé dans l’incendie, dont la cause n’est pas encore connue. Une enquête est lancée pour connaître les origines du sinistre.
