Emmanuel Macron, le président du Conseil européen, Antonio Costa, le ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, et le ministre des armées, Sébastien Lecornu, lors d’une visioconférence avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le chancelier allemand, Friedrich Merz, au fort de Brégançon, à Bormes-les-Mimosas (Var), le 13 août 2025.

« Inébranlables », « indéfectibles », « crédibles ». Les dirigeants européens et ukrainiens ne sont pas à court d’adjectifs pour montrer l’importance qu’ils attachent aux « garanties de sécurité » à prévoir pour une issue durable à la guerre déclenchée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Avant de décoller pour Washington pour rencontrer Donald Trump, lundi 18 août, avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et d’autres dirigeants européens, Emmanuel Macron, a réaffirmé que ces garanties de sécurité seraient au cœur des échanges avec le locataire de la Maison Blanche. Le président français a dit, dimanche, vouloir demander aux Américains « jusqu’à quel point » ils sont prêts à contribuer aux garanties de sécurité offertes à l’Ukraine dans le cas d’un accord de paix.

Garantir la sécurité de l’Ukraine après un arrêt des hostilités, ce serait d’abord dissuader la Russie de reprendre sa guerre d’annexion, rappellent les Européens. Dans cette optique, ils insistent pour que l’Ukraine puisse s’armer comme elle le souhaite et choisir ses alliances, alors que Vladimir Poutine rêve d’un accord qui contraindrait Kiev à la neutralité ou la limiterait dans ces capacités militaires.

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