Des objets datant de la bataille de Guadalcanal, réunis par Kurt Markwarth, à Honiara, le 3 septembre 2025.

Qui était John C. English ? Ce soldat officiait à bord d’un avion de l’armée américaine, un 310 Douglas, en provenance de San Francisco, qui s’est écrasé sur l’île de Guadalcanal, située dans le Pacifique, à l’est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ces informations lapidaires sont tout ce qu’il reste de lui. Elles sont gravées sur une plaque métallique d’identification, trouvée dans la jungle par Kurt Markwarth, qui les collecte par centaines depuis son enfance. Elles s’entassent chez lui, à Honiara, la capitale des îles Salomon, parmi des milliers d’autres reliques de la bataille qui y a eu lieu durant la seconde guerre mondiale.

Entre août 1942 et février 1943, Guadalcanal fut le théâtre d’opérations terrestres, navales et aériennes d’envergure, qui marquèrent la première offensive majeure des forces alliées contre l’empire du Japon. « Le premier objet que j’ai trouvé, c’était une balle. Puis j’ai cherché aux alentours, et j’ai découvert de plus en plus de choses. J’ai commencé à grimper dans les collines, et là, j’ai trouvé des armes, des casques… les habitants ne voulaient pas les toucher parce que c’était dangereux », raconte le quinquagénaire.

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