Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a appelé jeudi 31 octobre les habitants de la région de Valence, dévastée cette semaine par des inondations meurtrières, à « rester chez eux », le risque étant encore présent. Comme l’avait fait le roi, Felipe VI, peu de temps auparavant à Madrid, M. Sanchez a souligné avec force que l’épisode de mauvais temps à l’origine de ces inondations « continue » et a appelé tous les gens vivant dans les régions concernées à faire preuve de la plus extrême vigilance.

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Ces crues, présentées par la presse espagnole comme les « inondations du siècle », ont fait au moins 95 morts, dont 92 dans la seule communauté de Valence, la plus durement frappée. Deux autres décès ont été enregistrés dans la région voisine de Castille-La Manche, et un troisième en Andalousie. Ce bilan, le plus élevé depuis des inondations qui avaient fait 300 morts en octobre 1973, « va augmenter », parce qu’il y a encore « de nombreux disparus », avait prévenu mercredi soir le ministre de la politique territoriale, Angel Victor Torres.

Selon les météorologues, il est tombé en huit heures mardi dans certains quartiers de Valence l’équivalent d’une année de pluie, submergeant les terres agricoles dans une région qui produit environ deux tiers des agrumes du pays. De nombreuses infrastructures de la ville ont été détruites par les inondations, qui ont emporté des ponts, des routes, des voies ferrées et des bâtiments.

A Valence, le 31 octobre 2024.
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