Les infirmiers en pratique avancée (IPA) sont désormais habilités à prescrire des soins.
Cette mesure vise à lutter contre les déserts médicaux.
C’est « une avancée fondamentale ». Les infirmiers et infirmières vont pouvoir prescrire certains soins. L’annonce est parue dans le journal officiel, mercredi 30 avril, et dresse la liste des soins et médicaments concernés. Ils peuvent ainsi prescrire des arrêts de travail allant jusqu’à trois jours, un transport sanitaire, des antalgiques ou encore des examens médicaux comme une mammographie ou un frottis.
« C’est une avancée fondamentale qui s’inscrit pleinement dans le cadre du pacte de lutte contre les déserts médicaux […] et qui reflète la capacité de nos professionnels de santé à unir leurs forces pour faire progresser le système de santé », s’est réjoui, sur X, le ministre de la Santé, Yannick Neuder.
Toutefois, seuls les infirmiers en pratique avancée (IPA) sont des professionnels de santé expérimentés qui ont fait cinq ans d’études préalables sont concernés. Ils doivent également travailler en collaboration avec des praticiens au sein d’une structure adaptée comme les hôpitaux ou les centres de santé. Les infirmières libérales ne sont donc pas habilitées.
