Manifestation contre les politiques du gouvernement du premier ministre, Mark Carney, celles relatives au climat et au soutien aux Palestiniens, à Toronto (Canada), le 20 septembre 2025.

Cette fois-ci, il n’est plus simplement question d’arpenter les rues pour le climat. Mais de marcher aussi pour la « justice » et les « libertés ». Dimanche 28 septembre, plus de 260 collectifs, principalement issus du mouvement environnemental, organisent 65 marches dans toute la France. L’idée principale ? Remettre les questions d’écologie à l’agenda, mais aussi faire le lien avec les mobilisations du 10 septembre et du 18 septembre, la CGT s’étant même associée à cette journée. « L’objectif est de continuer notre séquence de la rentrée et d’en ouvrir une plus large avec le projet de loi de finances, avec la 30e Conférence des parties [COP30] au Brésil et qui se poursuivra jusqu’aux élections municipales [prévues en mars 2026] », explique Léa Geindreau, d’Action justice climat.

Comme à l’époque des grands défilés de 2018-2019, le combat climatique sera certes toujours présent dans les rangs. « On n’a plus le temps d’attendre, estime Soraya Fettih, de 350.org. Si on continue comme ça, le 1,5 °C sera juste un rendez-vous manqué et les forces réactionnaires (…) continueront d’aggraver le chaos climatique. » Mais, à cause du contexte international dominé par la figure du climatosceptique Donald Trump, et pour rassembler le plus de collectifs possible, les organisations ont élargi les revendications.

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