La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen lors d’une conférence de presse à Bruxelles, le 27 juin 2025.

Elle est celle qui a porté le pacte vert européen (Green Deal) en 2020, symbole du virage écologique de l’Union européenne (UE). Cinq ans plus tard, le mercredi 2 juillet, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a affaibli sensiblement les objectifs climatiques européens, en assumant une posture « pragmatique et réaliste ».

Pour les défenseurs du climat, cette décision est d’autant plus amère qu’un collectif de scientifiques français vient d’établir que l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle « n’est désormais plus atteignable ».

Le revirement d’Ursula von der Leyen n’est néanmoins pas une surprise. Depuis le début de son second mandat, en décembre 2024, elle n’a cessé de donner des gages aux droites et extrêmes droites européennes, qui détiennent conjointement 53 % des sièges au Parlement européen depuis les élections de mai 2024, et ont fait du pacte vert la cible de toutes leurs attaques. Devoir de vigilance des entreprises repoussé, exemptions massives de taxe carbone ou encore abandon de la lutte contre le greenwashing (écoblanchiment) : tour d’horizon du grand recul européen en cours sur les questions écologiques.

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