Le ministre ukrainien des affaires étrangères, Andrii Sybiha, aux côtés de ses homologues allemand, Johann Wadephul, et polonais, Radoslaw Sikorski, lors d’une table ronde intitulée Augmenter les enjeux : faut-il craindre l’Europe ? lors du Forum sur la sécurité de Varsovie, le 29 septembre 2025.

Déjà particulièrement orageuses, les relations entre la Hongrie et l’Ukraine ont atteint un nouveau point bas, vendredi 26 septembre, après les protestations officielles du président ukrainien Volodymyr Zelensky à la suite du survol d’une partie de son territoire, tout à l’ouest de l’Ukraine, par des drones de reconnaissance venant apparemment de Hongrie. Après avoir initialement démenti être à l’origine de l’envoi de ces engins, le premier ministre hongrois, Viktor Orban, a fini par minorer la signification de ces survols, lundi 29 septembre.

« Que deux, trois ou quatre drones hongrois aient franchi la frontière ou non n’est pas le problème. Disons qu’ils aient volé quelques mètres dans le pays, et alors ? L’Ukraine n’est pas un pays indépendant et souverain, c’est nous qui le maintenons à flot, donc il ne devrait pas se comporter comme s’il l’était », a-t-il ironisé dans un podcast organisé par son parti. Ces propos constituent une nouvelle escalade verbale anti-Ukraine pour le dirigeant nationaliste connu pour sa proximité avec Vladimir Poutine.

« La bonne nouvelle, c’est qu’Orban a admis que certains drones avaient effectivement pénétré dans l’espace aérien ukrainien depuis la Hongrie. Mais la mauvaise nouvelle, c’est [qu’il] reste intoxiqué par la propagande russe », a commenté le ministre ukrainien des affaires étrangères, Andrii Sybiha. De son côté, M. Zelensky a ordonné à son armée de réagir de manière « appropriée […] la prochaine fois », en sous-entendant que les drones pourraient être détruits.

Il vous reste 64% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager
Exit mobile version