Pas moins de 549 épreuves figurent au programme des Jeux paralympiques, soit 200 de plus qu’aux Jeux olympiques (JO). Ces rendez-vous sportifs mettront à l’honneur les athlètes handicapés du 28 août au 8 septembre, à Paris. S’il y a tant d’épreuves pour seulement vingt-trois disciplines, c’est parce que les compétitions se déclinent par catégories, en fonction des spécificités des participants.

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La multiplicité de handicaps se retrouve dans une classification complexe : J1 en judo, PTS 2 en triathlon, 11 en tennis de table, grade 1 en équitation… Les lettres font référence au nom du sport en anglais. Ainsi, les nageurs concourent en catégorie S (« swimming ») et les avironniers en PR (« para rowing »).

Des subtilités existent en fonction des sports, comme en triathlon (PT pour « para triathlon ») où les athlètes en fauteuil sont en PTWC (WC pour « wheelchair ») quand ceux qui sont debout participent en PTS (S pour « standing »). En canoë, les concurrents qui embarquent à bord d’un kayak se retrouvent en K et ceux à bord d’une pirogue appelée Va’a, en V. En athlétisme, on distingue les épreuves sur piste, comme la course, en T (« track »), et celles sur un terrain, comme les lanceurs, en F (« field »).

Les chiffres renvoient au degré de handicap

Les chiffres renvoient, eux, au degré de handicap. Plus il est petit, plus le geste sportif est limité. Un basketteur classé à 4,5 a plus de capacités fonctionnelles qu’un joueur à 1. Dans les sports collectifs, les équipes ne doivent pas dépasser un total de points établi. Un examen médical permet d’évaluer l’impact du handicap sur les performances de l’athlète et de leur associer une catégorie, afin de favoriser l’équité.

Au total, trois grands types de handicap sont représentés aux Jeux paralympiques : physiques, visuels et intellectuels. Les sportifs handicapés mentaux et psychiques peuvent concourir en tennis de table, en athlétisme et en natation. Les athlètes trisomiques n’en font pas partie. Les personnes sourdes et malentendantes n’y participent pas non plus, mais ont un équivalent des Jeux, les Deaflympics.

La plupart des disciplines paralympiques sont des déclinaisons de celles présentes aux JO. Mais certains sports sont si largement adaptés aux athlètes handicapés qu’ils renouvellent les pratiques, comme le rugby-fauteuil, le volley assis ou le cécifoot. Deux disciplines sont spécifiques aux paralympiques : la boccia et le goalball.

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Retrouvez, ci-dessous, un éclairage sur chaque discipline paralympique et des précisions sur l’édition de Paris 2024.

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