La ligne entre Saint-Etienne (Loire) et Lyon (Rhône), très touchée par les intempéries, ne rouvrira pas avant au moins trois semaines.
Un travail colossal mobilise les techniciens, qui œuvrent sept jours sur sept pour rétablir le réseau dans les plus brefs délais.
En attendant, des solutions de substitution ont été prévues pour les 20.000 voyageurs touchés chaque jour.
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Le 13H
C’est un travail colossal pour les techniciens de la SNCF . Sur le viaduc de Vauron, ils sont une centaine à œuvrer dans les secteurs les plus touchés. Il faut établir un diagnostic et définir les éventuelles fragilités avant de consolider des talus fragilisés. « On a eu des incidents jusqu’à Givors et des glissements de terrain. Pour assurer la sécurité des circulations, il faut s’assurer que des profils de stabilité ne sont pas engagés, ne sont pas entamés. L’idée, c’est de remettre des confortements et de rétablir des profils pour assurer la sécurité des circulations », explique Christophe Peschard, responsable maintenance ouvrage en terre à l’infra-pôle rhodanien.
Les conditions climatiques conditionnent aussi ce délai de remise en état
Pour comprendre l’ampleur de la tâche, regardez les images dans la vidéo en tête de cet article. Elles témoignent de l’état du réseau dans le Rhône, il y a une semaine, après des inondations hors normes . Trois zones sont particulièrement touchées, non loin de Givors. Malgré les efforts déployés, une réouverture complète de la ligne n’est pas envisagée avant trois semaines. « En fonction des conditions techniques, on pourra réouvrir une voie avant. Et effectivement, les conditions climatiques conditionnent aussi ce délai de remise en état. Et on annonce notamment ce week-end de fortes précipitations qui peuvent ralentir aussi le travail des équipes », précise Béatrice Leloup, directrice territoriale SNCF Réseau Auvergne-Rhône-Alpes.
En attendant, des solutions de substitution ont été prévues pour les 20.000 voyageurs journaliers, comme le constate notre correspondante sur place. « Les travaux vont donc durer plusieurs semaines et regardez, beaucoup cherchent des solutions alternatives, notamment par le covoiturage. Mais il n’y a pas non plus énormément d’offres et beaucoup affichent complet très vite », détaille Elise Regaud, journaliste à TF1.
Conséquence, une galère au quotidien pour la plupart des clients de cette ligne. « De Roanne jusqu’à Lyon, par Dieu, ça met deux heures et demie. Avant, c’était 46 minutes », souffle une usagère. « Je ne suis pas véhiculé, je n’ai plus de train, je peux partir, mais pas forcément revenir. Chercher des stages en ce moment à Lyon, pour moi, c’est quasiment impossible », témoigne un jeune homme. Les équipes de la SNCF travaillent 7 jours sur 7 pour rétablir le réseau dans les plus brefs délais. Une augmentation du nombre de bus de substitution n’est pas pour l’instant prévue.
