Et si l’Alliance atlantique, demain, cessait d’exister ? Jusqu’ici, pour la plupart des observateurs européens, l’hypothèse, inimaginable, n’était même pas assez sérieuse pour que l’on perde même son temps à l’envisager. En 2020, Robert Zoellick, secrétaire d’Etat américain adjoint de 2005 à 2006 sous la présidence du républicain George W. Bush, écrivait, dans America in the World (Twelve, non traduit), que le fait de nouer des alliances était l’un des cinq grands piliers de la politique étrangère de son pays, soucieux du bon fonctionnement du système international.
Cinq ans plus tard, un républicain d’un autre type, Donald Trump, inquiète ses alliés de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) au point de leur donner des sueurs froides, à la veille du sommet de La Haye des 24 et 25 juin.
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