Les Kiévains dorment mieux depuis la reprise des contacts diplomatiques entre Washington et Moscou. Non qu’ils se soient mis à rêver d’une paix miraculeuse tissée en Alaska, vendredi 15 août, lors du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Simplement, leurs nuits ne sont plus déchirées par les sirènes et les explosions de projectiles russes.
Cherchant à amadouer le président américain, indisposé par ces incessantes frappes contre des civils, le chef du Kremlin marque une pause depuis le début du mois d’août dans la campagne aérienne massive qu’il mène contre la capitale ukrainienne, concentrant désormais les bombardements sur les régions limitrophes du front – on y compte entre cinquante et 160 tirs par nuit.
La nouvelle de la tenue d’un sommet à venir entre Vladimir Poutine et Donald Trump fait la une des médias ukrainiens sans toutefois soulever beaucoup d’espoir dans un pays en guerre depuis trois ans et demi. Les revirements de l’administration américaine depuis son arrivée au pouvoir, en janvier, de même que les initiatives diplomatiques lancées sans résultats tangibles inspirent un scepticisme croissant.
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