Anxiété, dépression, addictions, idées suicidaires : c’est parmi les étudiants vétérinaires que la prévalence de ces états est la plus grande dans l’enseignement supérieur. Pour la première fois, une enquête scientifique, présentée le 14 octobre, s’intéresse à la santé des étudiants des quatre écoles nationales vétérinaires françaises – l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort (EnvA, à Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne), VetAgro Sup (Métropole de Lyon), Oniris (à Nantes), l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT).

Quelque 1 600 d’entre eux, soit 46 % des effectifs, ont répondu au questionnaire de Didier Truchot, professeur émérite en psychologie sociale à l’université Marie-et-Louis-Pasteur (en Bourgogne-Franche-Comté). Les résultats sont préoccupants : 42,8 % estiment présenter un état dépressif modéré à sévère, une prévalence « bien supérieure » à celle des 18-24 ans, qui est de 20,8 %, observe le chercheur, en référence aux données de Santé publique France, en 2021. Par ailleurs, 33,9 % déclarent présenter une anxiété modérée à sévère, alors que, en population générale, le taux se situe à 2,1 % sur l’année qui précède. Chaque fois, les femmes sont plus touchées que les hommes.

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