
Une piqûre de rappel de l’opinion et un énième coup de semonce de la planète. Cet été, après des mois d’attaques contre les acteurs de l’écologie et de reculs à l’Assemblée nationale, le personnel politique a été pris de court. D’abord par le succès de la pétition réclamant l’abrogation de la loi Duplomb (2 125 934 signatures à ce jour), suivie par la censure partielle du Conseil constitutionnel qui a empêché, le 7 août, la réintroduction de l’acétamipride, pesticide interdit de la famille des néonicotinoïdes. Puis la canicule qui a sévi sur une large partie de la France, et les incendies, partout en Europe, ont occupé le devant de la scène médiatique.
De quoi replacer l’écologie à une place différente au sein du débat politique ? « L’actualité remet au premier plan les enjeux liés aux questions environnementales, analyse le cabinet de la ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Mais, vu le contexte actuel, il est difficile de savoir dans quel état d’esprit tout le monde va rentrer. Cela va-t-il nous donner des éléments pour peser et avancer ou est-ce que cela ne va être qu’un feu de paille qui s’éteindra avant l’automne ? »
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