Photo publiée par le ministère du travail du Cambodge, le 6 août 2025, montrant des travailleurs migrants cambodgiens de retour de Thaïlande, au poste-frontière international de Daung, dans la province de Battambang.

Cinq jours d’affrontements militaires, au moins 43 morts et des centaines de milliers de retours au Cambodge motivés par l’insécurité et la crainte de rester en Thaïlande… Malgré le cessez-le-feu signé entre Bangkok et Phnom Penh, le 7 août, le conflit frontalier continue d’affecter la région.

Les tensions latentes, qui ont explosé à la frontière à la fin juillet, ont entraîné des retours massifs de Cambodgiens employés en Thaïlande dans leur pays d’origine. Des vidéos d’agressions, verbales et physiques, de Cambodgiens par des groupes de Thaïlandais ont été largement partagées sur les réseaux sociaux, y compris par Hun Sen, l’homme fort du Cambodge. Des cas de discrimination ont été recensés – un hôpital d’une province frontalière a ainsi annoncé suspendre le service aux nouveaux patients cambodgiens, avant de faire marche arrière.

Beaucoup de Cambodgiens ont choisi l’exode, même si les chiffres varient du simple au quadruple : le porte-parole du ministère du travail cambodgien parle de 750 000 retours, contre 200 000 pour l’Association du commerce et du tourisme frontalier Thaïlande-Cambodge de Chanthaburi.

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