L’armée israélienne a mené des raids aériens dans divers endroits du Liban ce jeudi 14 novembre.
Huit personnes, dont cinq femmes, ont perdu la vie à Baalbeck à l’est du pays, et 6 à Arabsalim, au sud.
Un peu plus tôt dans la journée, Tsahal a annoncé avoir frappé 30 cibles terroristes au sud de Beyrouth.
Un nouveau lourd bilan pour le Liban , jeudi 14 novembre, au lendemain de l’annonce de la mort de six soldats israéliens. Dans la matinée, Tsahal a indiqué avoir frappé « environ 30 cibles terroristes » dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du mouvement islamiste libanais Hezbollah, au cours des dernières 48 heures. Une opération massive reprouvée par Washington, qui a répondu par la voix du porte-parole du département d’État américain : « Nous ne voulons pas voir ce genre d’opération (militaire) à Beyrouth, particulièrement sur des zones densément peuplées« .
Au moins 8 morts et 27 blessés à Baalbeck
Jeudi, l’armée israélienne a élargi son champ d’action militaire bien au-delà de la capitale libanaise. À Arabsalim, localité située au sud du pays dans les terres, le ministère de la Santé libanais a déploré au moins six morts dont quatre secouristes affiliés au Hezbollah dans une attaque visant « un centre du Comité islamique de la Santé« .
La même source a indiqué un peu plus tard le décès d’au moins huit personnes, dont cinq femmes, auxquels s’ajoutent 27 blessés, dans un quartier de Baalbeck, la principale ville à l’est du Liban. C’est cette fois « le centre de la Défense civile libanaise » qui aurait été visé, d’après un responsable local de l’association qui évoque lui aussi la mort de secouristes. Cette ville avait déjà bombardée quelques jours plus tôt et abrite des ruines gréco-romaines classées au patrimoine mondial de l’UNESCO.