Israël a annoncé ce mardi avoir frappé des cibles du Hezbollah au Liban, la nuit dernière.
Un membre du mouvement libanais aurait été tué dans ces attaques.
L’armée israélienne avait promis une riposte après la mort de 12 jeunes sur le plateau du Golan, samedi.

L’armée israélienne avait prévenu qu’elle riposterait après la frappe meurtrière de samedi 27 juillet, sur le plateau du Golan. Tsahal a annoncé ce mardi avoir touché une dizaine de cibles du Hezbollah dans le sud du Liban et tué l’un des membres du mouvement islamiste armé, lors de frappes aériennes et terrestres dans la nuit.

L’armée a « frappé une dizaine de cibles terroristes du Hezbollah dans sept zones différentes », a-t-elle indiqué, citant notamment un entrepôt de stockage d’armes et diverses infrastructures. Au cours de ces opérations, elle a aussi « éliminé un terroriste du Hezbollah », a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Des tirs quasiment quotidiens à la frontière entre Israël et le Liban

Cette annonce intervient après la promesse d’une « réponse sévère » à l’attaque à la roquette samedi, qui a coûté la vie à 12 jeunes à Majdal Shams, ville du Golan syrien occupé par Israël, proche de la frontière avec le Liban. L’armée israélienne a accusé le Hezbollah d’être à l’origine de cette frappe, ce que le mouvement islamiste libanais a nié.

Ces dernières semaines, l’armée israélienne a indiqué avoir touché de nombreuses cibles du Hezbollah, soutien du Hamas. Depuis le début de la guerre le 7 octobre, les échanges de tirs transfrontaliers entre le Liban et Israël sont presque quotidiens. Selon les autorités israéliennes, 22 soldats et 24 civils ont été tués par les tirs du Hezbollah. Ces violences ont également fait à ce jour au moins 531 morts au Liban, en majorité des combattants du Hezbollah mais aussi 105 civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de différentes sources. 


Zoe SAMIN avec AFP

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