Les ministres français des Armées, Sébastien Lecornu, et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se rendront de lundi à mercredi au Liban.
Ils passeront notamment le Nouvel An aux côtés des militaires français de la Finul.

Sébastien Lecornu et Jean-Noël Barrot au Liban pour la fin d’année. Les ministres français des Armées et des Affaires étrangères se rendront de lundi à mercredi à Beyrouth pour rencontrer notamment les militaires de la Finul.

Lundi à Beyrouth, Sébastien Lecornu doit s’entretenir avec le général Joseph Aoun, le chef d’état-major des Forces armées libanaises. Un protagoniste de la crise : c’est en effet lui qui doit piloter le déploiement des militaires dans le sud du pays à la suite du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. Le général Aoun est par ailleurs cité comme un candidat possible pour le poste de président de la République, vacant depuis plus de deux ans.

Un réveillon avec 700 militaires français

Le 31 décembre, le ministre français s’entretiendra également avec le général Edgar Lawandos, commandant du secteur sud du Litani. Ce dernier représente le Liban au sein du comité de surveillance du cessez-le-feu. Ce comité – qui rassemble le Liban, Israël, les États-Unis, la France et la force de l’ONU au Liban (Finul) – est chargé de surveiller l’application du cessez-le-feu et toutes les potentielles violations. 

Sébastien Lecornu et Jean-Noël Barrot se rendront ensuite dans le camp de la Finul à Deir Kifa pour passer le réveillon avec une partie des 700 militaires françaises déployés au sein de la Finul.

La trêve est entrée en vigueur le 27 novembre après deux mois de guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah libanais. En vertu de cet accord, l’armée libanaise et les casques bleus de l’ONU doivent se déployer dans le sud du Liban et l’armée israélienne s’en retirer sous 60 jours. Mais les deux camps s’accusent mutuellement de violations répétées. Jeudi, l’armée libanaise a ainsi annoncé avoir renforcé son déploiement dans plusieurs zones du sud du Liban où les forces israéliennes auraient pénétré, notamment dans les régions de Qantara et Wadi al-Hujair.


T.G.

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