
Olivier Giroud avait quitté la Ligue 1 en juin 2012, tout juste auréolé d’un improbable titre de champion de France acquis avec le Montpellier Hérault Sport Club (MHSC). Treize ans plus tard, le paysage du championnat de France de football a bien changé. Le Paris Saint-Germain (PSG) truste à présent les titres nationaux, et son ancien club ne fait même plus partie de l’élite, relégué à l’étage inférieur il y a quelques mois au terme d’une saison cataclysmique.
Mais une chose semble immuable : Olivier Giroud marque, et marque encore. Pour son retour dans l’Hexagone, le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France n’a pas attendu longtemps pour faire trembler les filets. Dimanche 17 août, le nouvel avant-centre de Lille n’a eu besoin que de onze minutes, à Brest, en concluant du pied gauche un joli mouvement initié par une passe de son coéquipier portugais Félix Correia.
Si le champion du monde 2018 avec les Bleus a connu un début de saison de rêve, son équipe ne peut pas en dire autant. Malgré trois buts inscrits, les Lillois ont concédé le nul sur la pelouse du stade Francis-Le Blé (3-3), à cause notamment du doublé du milieu malien Kamory Doumbia, et perdent déjà du terrain sur des clubs concurrents comme Monaco, Rennes ou Lyon, qui se sont tous imposés en début de week-end.
Les promus battus pour leur retour
Lors des dernières foulées d’Olivier Giroud en tant que joueur de Ligue 1, le Paris Football Club (PFC) évoluait toujours au fond du classement de National, la troisième division française. Là encore, les choses ont bien évolué. Le PFC a retrouvé l’élite, fort du soutien de la famille Arnault et il dispose à présent d’un budget bien plus important que celui d’un simple promu.
Mais son président se montre néanmoins prudent. « Il faut qu’on soit sérieux et humbles. On a un apprentissage à faire cette année, donc l’objectif sera de se maintenir en évitant de se faire trop peur », expliquait au Monde Pierre Ferracci avant la première journée du championnat. Il sait que le chemin sera long avant de pouvoir rivaliser avec leurs voisins du PSG, et en a eu un rappel supplémentaire dimanche. En déplacement à Angers, son équipe a manqué d’imagination en attaque et s’est inclinée 1 à 0, sur un but en début de rencontre de l’attaquant Estéban Lepaul.
Dans les autres matchs de la journée, Lorient, champion de Ligue 2, a connu le même sort que le PFC, en s’inclinant sur la plus petite des marges à Auxerre, dans un duel entre deux équipes qui devraient être à la lutte pour le maintien. L’histoire ne dit pas encore si le but du pied droit de Lassine Sinayoko aura une incidence à la fin de la saison, mais il permet tout du moins aux Auxerrois de commencer l’exercice 2025-2026 sereinement, quelques mois après avoir terminé le précédent à une surprenante 11e place. Enfin, les ambitieux Strasbourgeois ont attendu les dernières minutes et une tête précise de l’Argentin Joaquin Panichelli pour revenir de Metz, un autre promu, avec un succès 1 à 0.