Un homme a été mis en examen vendredi 22 octobre dans le cadre de l’enquête autour de la disparition de Lilou.
Cette adolescente de 16 ans avait disparu à Metz fin octobre, avant d’être retrouvée à Grenoble six jours plus tard.
Les investigations confirment qu’elle a été contrainte de se prostituer.

Elle avait disparu durant six jours. Lilou, une adolescente de 16 ans, a disparu le 23 octobre dernier à Metz (Moselle) alors qu’elle effectuait un stage dans un commerce du centre-ville. Partie dans un pressing à plusieurs kilomètres, elle n’a plus donné signe de vie jusqu’à sa réapparition six jours plus tard, le 29 octobre, à plus de 500 kilomètres de là, à la gare de Grenoble (Isère).

Détention provisoire

Que s’est-il passé entre temps ? D’après des témoignages, le jour de sa disparition, Lilou a été aperçue avec un homme « qui avait le double de son âge, tatoué dans le cou, aux cheveux longs et frisés ». Selon son récit, elle se trouvait dans un état « anormal ». Le 18 novembre dernier, un homme a finalement été interpellé à Grenoble et placé en garde à vue. L’adolescente avait indiqué devant les enquêteurs avoir été contrainte de se prostituer au bénéfice d’un homme qui percevait l’argent des clients, fournissait les vêtements et appartements et gérait son annonce en ligne.

D’après nos informations, les investigations menées au cours des 96 heures de garde à vue par les enquêteurs de la brigade de protection de la famille du commissariat de Grenoble ont permis d’établir la réalité de la prostitution de la mineure, notamment par l’étude du contenu des téléphones saisis. Une information judiciaire a été ouverte vendredi 22 novembre contre le mis en cause. Il a été mis en examen des chefs de proxénétisme aggravé (mineure victime âgée de 15 à 18 ans), soustraction de mineur, proxénétisme (victime majeure) et recours à la prostitution de mineur.

L’homme a été placé en détention provisoire, toujours selon nos informations, tandis que les investigations se poursuivent. De leur côté, plusieurs clients ont été entendus et feront l’objet de poursuites pénales.


I.N avec le service police-justice de TF1-LCI

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