• Vendredi 1ᵉʳ août, l’agence spatiale européenne (ESA) a dévoilé l’image du mois de son télescope spatial James Webb.
  • Digne successeur de Hubble, il y revisite l’une des régions les plus emblématiques du ciel, permettant de révéler plus de 2.500 sources au total.

Des étoiles plein les yeux… et cette fois même des galaxies. Opérationnel depuis juin 2022, le télescope spatial James Webb continue de nous émerveiller avec des images à couper le souffle. Dans celle du mois, révélée au public vendredi 1ᵉʳ août, ce dernier apporte un regard neuf sur le champ ultra-profond de Hubble, vue emblématique comprenant près de 10.000 galaxies d’âges, de tailles, de formes et de couleurs variés. « Le résultat est une vue détaillée qui révèle des milliers de galaxies lointaines, dont certaines remontent aux premières périodes de l’histoire cosmique », indique l’agence spatiale européenne (ESA) sur son site. 

Cette célèbre photographie, représentant une partie de la région de l’hémisphère sud de la sphère céleste, a d’abord été le résultat de données recueillies par le prédécesseur de James Webb, le télescope spatial Hubble, entre le 24 septembre 2003 et le 16 janvier 2004. « Lorsque le télescope spatial Hubble a dévoilé en 2004 l’image originale du Champ ultra-profond de Hubble, il s’agissait de l’image la plus profonde à ce jour de l’Univers. En 2025, la nouvelle image de Webb est désormais l’une des plus profondes jamais obtenues de l’Univers à ce jour », souligne l’ESA. 

Comme on peut le voir ci-dessous, cette version 2.0 apporte « de nouveaux détails, découvrant des galaxies jusque-là cachées et offrant de nouvelles perspectives sur la formation des premières structures cosmiques », poursuit l’ESA. 

Le champ ultra-profond de Hubble de 2004 à gauche, et la nouvelle vue du champ de Webb à droite – À gauche : NASA, ESA, G. Illingworth, D. Magee et P. Oesch (Université de Californie, Santa Cruz), R. Bouwens (Université de Leiden) et l’équipe HUDF09.

Le champ a été observé avec les trois filtres à plus courte longueur d’onde de l’instrument MIRI (Infrarouge moyen) de Webb pendant près de 100 heures au total. Il s’agit de la plus longue observation d’un champ extragalactique par Webb avec un seul filtre à ce jour.

Des observations permettant de révéler plus de 2.500 sources au total. « Grâce à la résolution élevée de Webb, même dans l’infrarouge moyen, les chercheurs peuvent décrypter la structure de nombre de ces galaxies et étudier la distribution de leur lumière, éclairant ainsi leur croissance et leur évolution », se réjouit l’ESA. 

Marie TERANNE

Partager
Exit mobile version