Pour Jordan Bardella, la solution se trouve dans des élections législatives ou une élection présidentielle anticipées

Le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, qui estime que le front républicain déclaré lors des élections législatives de juin 2024 est à l’origine du blocage institutionnel, affirme sur RTL : « Si on ne revient pas devant les Français, soit par la dissolution de l’Assemblée nationale, soit par la démission du président de la République et par l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle (…), je ne vois pas comment quelque chose de sain pourrait émerger. »

En cas de nomination d’un nouveau premier ministre, le président du parti d’extrême droite assure que la confiance ne sera pas votée. Quant à la motion de destitution « insoumise », que LFI a assuré déposer mardi et qui a peu de chances d’aboutir, Jordan Bardella attaque Jean-Luc Mélenchon, qui, selon lui, « veut le désordre, l’implosion du pays et abîmer la cohésion sociale ».

M. Bardella est également revenu sur les orientations budgétaires présentées par François Bayrou pour 2026, lequel « [a] fait des économies dans la mauvaise dépense publique », a-t-il estimé, avant de citer des économies réalisables, selon lui : dans la contribution de la France au budget de l’Union européenne, en matière de fraude ou encore d’immigration.

Interrogé sur le procès en appel des assistants européens du Front national, qui aura lieu en janvier et en février 2026, soit avant les élections municipales, alors que Marine Le Pen a été reconnue coupable en première instance et est condamnée, notamment, à une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire, Jordan Bardella répète qu’il s’agit de « reproches politiques » et d’« un acharnement de l’autorité judiciaire », plaidant « l’innocence » de la cheffe des députés RN.

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