• Les prix à la consommation ont augmenté de 1% sur un an en juin, a annoncé l’Insee ce vendredi 11 juillet.
  • Cette hausse est surtout portée par les prix des services et de l’énergie.

L’inflation a continué sa légère remontée le mois dernier. Les prix à la consommation ont augmenté de 1% en juin sur un an, tirés par les services, indique ce vendredi 11 juillet l’Insee, qui révise ainsi de 0,1 point à la hausse son estimation provisoire de fin juin.

Sur un mois, les prix augmentent de 0,4% en juin, après un recul de 0,1% en mai. Là encore, le résultat définitif est supérieur de 0,1 point au résultat provisoire. Le mois dernier, les prix des services ont eux rebondi de 0,6% par rapport à mai, après un recul de 0,2%, en raison d’une progression des prix des services d’hébergement (+8,4% après +3,2%) et de transport (+3,7% après -5,2%). 

Stabilité des prix de l’alimentation

Les prix de l’énergie ont également rebondi (+0,6% après -1,4%), particulièrement à cause des produits pétroliers (+1,9% après -1,7%). Les prix de l’alimentation sont presque stables (-0,1% après +0,5%), comme ceux des produits manufacturés (+0,1% comme en mai). Les prix corrigés des variations saisonnières augmentent aussi de 0,4%, après une stabilité en mai.

Sur un an, la hausse de 1% des prix, après +0,7% en mai, s’explique particulièrement par l’accélération des prix des services (+2,4% après +2,1%) et par une baisse moins forte des prix de l’énergie (-6,7% après -8,0%). Les prix de l’alimentation accélèrent de nouveau (+1,4% après +1,3%), mais ceux du tabac ralentissent un peu (+4,0% après +4,1%). Les prix des produits manufacturés reculent de 0,2% sur un an, comme en mai. L’inflation sous-jacente, qui ne tient pas compte des prix les plus volatils, est de 1,2% sur un an après 1,1% en mai.

Enfin, l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui permet les comparaisons avec les autres pays européens, augmente de 0,4% sur un mois, après -0,2% en mai, et de 0,9% sur un an (révisé en hausse de 0,1 point) après +0,6% en mai. Le ralentissement très net des prix, en France et dans l’ensemble de la zone euro, a permis à la Banque centrale européenne (BCE) de baisser en juin ses taux pour la 8ᵉ fois d’affilée en un an, faisant passer le taux de dépôt à 2%.

Zoé SAMIN avec AFP

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