- D’après une estimation provisoire de l’Insee, l’inflation a augmenté de 0,9% sur un an en novembre.
- Un chiffre stable, après une précédente hausse de 0,9% en octobre.
- Dans le même temps, la croissance de la France a grimpé à hauteur de 0,5% au troisième trimestre 2025.
L’inflation ne s’envole plus. D’après les données provisoires de l’Insee publiées ce vendredi 28 novembre, les prix à la consommation ont augmenté de 0,9% sur un an, soit le même niveau observé qu’au mois d’octobre. Une stabilité qui s’explique « par un ralentissement des prix des services
» et par une « diminution plus soutenue des prix des produits manufacturés
« , précise l’organisme sur son site web. Les prix des services ont pour leur part augmenté de 2,2% en novembre, après 2,4% en octobre, « tirés à la baisse par les services de communication
« .
Consommation des ménages en hausse… mais pouvoir d’achat en baisse
En parallèle, la consommation des ménages se trouve elle aussi en hausse, cette fois sur le mois d’octobre. Cette augmentation s’élève à 0,4% sur un an. Ce résultat est lié à une accélération de la consommation d’énergie (+1,4%). En cause ? Une « nette augmentation de la consommation de gaz et
d’électricité
, en raison d’un mois d’octobre relativement plus froid que les mois d’octobre des trois dernières années
« , détaille l’Insee.
La consommation alimentaire s’est également accrue (+0,4%) en octobre, tandis que la consommation de biens fabriqués est restée stable. Pour autant, le pouvoir d’achat des ménages « se replie nettement
» au troisième trimestre 2023, souligne l’institut statistique, avec une baisse de 0,4%, entre autres sous l’effet du ralentissement des prestations sociales et des impôts versés qui « accélèrent légèrement
» (+1,4%).
L’Insee a par ailleurs évalué la croissance française pour le troisième trimestre 2025 à une hausse de 0,5%, un chiffre porté notamment par une montée des exportations sur cette période (+3,2%). « Au total, la contribution du commerce extérieur à l’évolution du PIB est positive
« , précise l’Insee, tout comme « la demande intérieure finale hors stocks
« . Celle-ci contribue à hauteur de 0,3 point à la croissance du PIB ce trimestre. En dépit d’un contexte d’incertitude politique et économique, la croissance avait déjà augmenté durant les deux premiers trimestres de l’année 2025 (+0,1% puis +0,3%).

