A partir du 3 novembre, le réseau social professionnel LinkedIn commencera à utiliser les données personnelles de ses usagers pour entraîner son intelligence artificielle (IA) générative. L’annonce a fait l’objet d’un billet sur le site de la plateforme, jeudi 18 septembre, suivi par l’envoi d’une notification, au cours du week-end, informant ses usagers d’un changement des conditions générales d’utilisation.
Il est toutefois possible de refuser ce changement en se rendant à l’adresse suivante puis en décochant la case « Utiliser mes données pour entraîner les modèles d’IA de création de contenu ».

Dans un billet complémentaire, l’entreprise américaine détaille les informations qui pourront servir à entraîner son IA. Y figurent notamment les données du profil (nom, photo, informations sur la trajectoire professionnelle et la formation, recommandations de compétences, localisation), les messages postés et réponses aux publications des autres, les contributions aux échanges des groupes, une partie des échanges avec les recruteurs, ainsi que les questions posées à l’IA de LinkedIn.
En revanche, les messages privés seront exclus des données d’entraînement fournies à l’IA, de même que les données relatives aux salaires. « En outre, si nous avons des raisons de penser qu’un membre pourrait avoir moins de 18 ans », complète Linkedin, « par exemple s’il est actuellement dans un établissement d’enseignement secondaire ou son équivalent local, nous n’entraînons pas les modèles d’IA générative avec ses données, même si sa préférence apparaît activée ».