Un système antidrone lituanien SkyWiper lors de l’exercice militaire international antidrone Baltic Trust 25 (BATT25) sur la base militaire de Selonia, près de Viesite (Lettonie), le 27 août 2025.

Alors que le conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir, vendredi 12 septembre, pour évoquer la violation de l’espace aérien de la Pologne par plusieurs drones soupçonnés d’avoir été tirés par la Russie, cet incident, le premier du genre depuis le début de la guerre en Ukraine, a révélé les grandes faiblesses de l’OTAN dans la lutte contre les drones. La mobilisation d’importants moyens aériens – dont des chasseurs, des avions-radars de type AWACS et des ravitailleurs – pour contrer la dernière salve, a mis au jour la flagrante inadéquation des capacités des alliés face à ce risque.

La décision du président français, Emmanuel Macron, jeudi soir, d’envoyer trois chasseurs Rafale en Pologne, ne devrait pas bouleverser la donne, pas plus que la mise à disposition, par la République tchèque et les Pays-Bas, de trois hélicoptères et de nouvelles batteries antiaériennes Patriot. « En une nuit, le 9 septembre, des millions d’euros ont été dépensés en missiles pour abattre des drones qui coûtent chacun 100 000 euros. Combien de temps cela peut-il durer ? », interroge un spécialiste des questions aériennes.

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