- L’Italie a rendu obligatoire le port du casque sur toutes ses pistes depuis le 1ᵉʳ novembre.
- En France, le casque est largement porté, mais n’est pas obligatoire.
- Il évite des complications graves en cas de chute.
Le froid est de retour et avec lui les premières neiges qui donnent à certains l’envie d’aller skier. Sur les pistes françaises, le port du casque n’est pas obligatoire, ce qui n’est pas le cas de l’Italie, qui a adopté une nouvelle loi depuis le 1er novembre 2025. Ce texte acte l’obligation pour les skieurs, snowboardeurs et lugeurs de porter un casque sur n’importe quelle piste du pays. En cas de non-respect de cette consigne, ils peuvent écoper d’une amende de 150 euros et même se faire confisquer leur forfait. Cette règle s’applique aussi aux Français qui vont skier dans les stations transfrontalières italiennes. Avant cette loi, l’Italie interdisait déjà aux moins de 18 ans de skier sans casque, rapporte L’Équipe
(nouvelle fenêtre). Selon une étude menée par Odoxa en février 2025, 74% des skieurs considèrent que le port du casque devrait être obligatoire et selon le système national d’observation de la sécurité en montagne (SNOSM), 88% des pratiquants le portent déjà en station.
Une baisse du nombre de traumatismes crâniens chez l’enfant
Pourtant, en France, il n’est pas obligatoire de porter un casque pour skier. En 2024, la SNOSM a compté près de 52.000 blessés, sur 10 millions de skieurs environ en France. Au total, 29 personnes sont mortes sur les pistes de ski françaises en 2024. Dans son observatoire accidentologie des sports d’hiver de 2023-2024, l’association des Médecins de montagne constate que la baisse importante du nombre de traumatismes crâniens chez l’enfant a été obtenue depuis la mise en œuvre de la campagne « Skiez casqué » en 1993. Porter un casque permet de protéger sa tête contre les chocs. Il évite les conséquences les plus graves en cas d’accident, la plus grave étant un traumatisme crânien avec perte de connaissance. En cas de chute, la tête est souvent la première touchée. Les déficits ou séquelles pouvant résulter d’un traumatisme crânien sont extrêmement divers, les plus graves étant une paralysie, des difficultés d’équilibre, des troubles de la mémoire…
Les règles pour skier en toute sécurité
En plus de protéger en cas de chute ou de collision, un casque tient aussi chaud. Devenus confortables, les casques sont compatibles avec tous les types de masques de ski. Certains modèles sont multinormes et sont ainsi homologués pour le ski, l’alpinisme, le vélo ou l’escalade… Pour skier en toute sécurité, en plus de porter un casque, il faut penser à vérifier son assurance, rappelle la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF). Elle recommande également de faire régler ses skis, de se renseigner sur la météo avant de se rendre sur les pistes, de respecter la signalisation sur les pistes et de rester vigilant pour le hors-piste. Elle conseille de ne pas partir seul et de se faire accompagner d’un professionnel en cas de hors-piste.

