« On ne change pas une équipe qui gagne. » Lesté de quatre titres lors de la saison 2024-2025, le Paris Saint-Germain, pourtant habitué à sortir le carnet de chèques à chaque mercato estival, semble avoir fait sien cet adage – avec une seule grande recrue de l’intersaison, pour l’heure : le gardien français Lucas Chevalier. A l’inverse, Liverpool, vainqueur sortant de la Premier League, dépense sans compter depuis l’ouverture de la fenêtre des transferts.
Lors du Community Shield – qui oppose le champion d’Angleterre de football au lauréat de la Coupe d’Angleterre –, dimanche 10 août, contre Crystal Palace, le club de la Mersey va aligner quatre joueurs recrutés depuis le début du mois de juillet. Pour un montant total de plus de 300 millions d’euros, dont 125 millions pour Florian Wirtz, milieu offensif allemand de 22 ans, et 95 millions pour Hugo Ekitike, attaquant français de 23 ans. La chose a de quoi surprendre pour un club réputé parcimonieux.
« Si on se limite à cet été, cela peut sembler inhabituel par rapport à l’investissement global. Mais si on examine l’ensemble des années, on constate que nous avons parfois dépensé beaucoup et parfois peu », a déclaré Billy Hogan, le directeur exécutif des Reds, dans le média américain The Athletic. La Premier League est incontestablement le championnat le plus lucratif au monde et, forts de cette manne, ses pensionnaires inondent régulièrement le marché de liquidités à l’intersaison.
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