Un homme de 32 ans vivant dans la région de Nantes a été mis en examen pour « viols avec actes de torture ou de barbarie » et agressions sexuelles sur une enfant dont il avait la charge.
Aide-soignant de formation, il était agréé par l’Aide sociale à l’enfance depuis le 1ᵉʳ décembre 2023.
Une enquête est en cours pour tenter d’identifier « d’éventuelles autres victimes ».

Il était jusque-là inconnu des services de police. Un assistant familial de Loire-Atlantique a été mis en examen pour « viols avec actes de torture ou de barbarie » et agressions sexuelles sur une fillette de 4 ans, présentant « un lourd handicap », qui était placée chez lui depuis décembre dernier. L’homme de 32 ans, qui a également été mis en examen pour enregistrement et diffusion d’images à caractère pédopornographique, a été placé en détention provisoire, selon le procureur de la République de Nantes. Le dossier a immédiatement été confié à l’Office mineurs (Ofmin).

Des images retrouvées en ligne

L’enquête a démarré le 11 septembre dernier, quand des enquêteurs néerlandais d’Europol « ont avisé leurs homologues français qu’ils avaient identifié des images, circulant sur certaines messageries, dans lesquelles l’auteur s’exprimait en langue française ». « Les actes d’investigation ont permis d’identifier une enfant de 4 ans présentant un lourd handicap, habitant dans la région nantaise », a poursuivi le procureur Renaud Gaudeul, qui n’a pas souhaité détailler la « procédure d’identification ».

Identifié alors qu’il séjournait en Tunisie pour des congés, le suspect a été interpellé le 23 septembre dès son retour en France.

L’homme a reconnu les viols et agressions sexuelles sur la fillette lors de sa garde à vue. Aide-soignant de formation, il était agréé par l’Aide sociale à l’enfance depuis le 1ᵉʳ décembre 2023. Le département de Loire-Atlantique a exprimé sa « consternation » dans un communiqué publié ce lundi. « Le recrutement de cet assistant familial en 2023 avait fait l’objet d’un double contrôle du casier judiciaire. La procédure d’agrément, le recrutement comme le suivi régulier de ce professionnel n’ont révélé aucun signe d’alerte », a-t-il affirmé. Les enquêteurs sont désormais en recherche d’« éventuelles autres victimes », selon le procureur.


D.D.F. avec AFP

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